Mais le président de la République des Valeurs (RV) joue la carte de la prudence. Thierno Alassane Sall rappelle que pas plus tard que le 24 janvier dernier, il faisait publier un communiqué à la suite d'une audience avec des candidats recalés venus solliciter son intervention pour "une élection inclusive". « Macky Sall réaffirmait devant le Sénégal et le monde le caractère définitif et sans recours des décisions du Conseil constitutionnel. Il confirmait que l'élection présidentielle se tiendrait le 25 février. On sait ce qu'il advint de ce bel esprit républicain et légaliste : le 3 février, le chef suprême des Armées, Macky Sall se mit devant les Sénégalais pour annoncer ce qui s'avère être un coup d'État constitutionnel ».
Ainsi, juge le candidat Thierno Alassane Sall, « les discussions avec les candidats recalés n'étaient qu'une vaste mascarade pour justifier son coup d'État constitutionnel ». À en croire TAS, des rencontres discrètes avaient lieu qui visaient rien moins que le report de l'élection. « Ceux qui ont proposé des compromis coupables, tels que « l'amnistie contre une élection inclusive », sont complices de la déstabilisation orchestrée par Macky Sall sous nos yeux. Ils portent également une grande responsabilité dans le cycle de violence vers lequel le Sénégal se dirige, ainsi que les 3 morts déjà enregistrés. On ne fonde pas une paix durable sur le mépris des lois », signifie le candidat à la présidentielle faisant état de ses soupçons. Pour Thierno Alassane Sall, « Macky Sall n’a toujours pas renoncé. Son objectif reste d’annuler le processus en cours, en faisant du troc : amnistie contre inclusion. Et c’est cela qui explique le dilatoire qu'il observe actuellement qui est source de toute sorte de spéculations », fera t-il savoir avant de conclure que « le seul sujet pertinent de discussion avec l'administration est la date du premier tour de l'élection présidentielle. »
TAS crache sur « les discussions souterraines » : « Ceux qui font des compromis coupables contre une élection inclusive sont complices de la déstabilisation orchestrée par Macky Sall »
TEMPERATURE DU 19 10 2024 sur la BESTFM 101.2
Ousmane Sonko Propose la Fusion de l’IPRES et de la CSS pour Réformer le Système de Protection Sociale

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a proposé une réforme majeure du système de protection sociale sénégalais, en appelant à une éventuelle fusion entre l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de sécurité sociale (CSS).
Cette proposition vise à créer une institution unique, plus performante, capable d'assurer une meilleure gouvernance et de répondre aux défis persistants liés à l’efficacité, à l’inclusion et à la qualité des prestations sociales.
M. Sonko a chargé le ministre du Travail, en collaboration avec le Secrétaire général du Gouvernement, d’accélérer l’élaboration et l’adoption du nouveau Code de la sécurité sociale, dans un souci d’unification et de modernisation du secteur.
Le chef du gouvernement a dressé un constat préoccupant : de nombreuses catégories de citoyens sont encore exclues du système actuel, notamment les travailleurs non salariés et ceux évoluant dans le secteur informel. Les tentatives d’élargissement de la couverture sociale n’ont pas permis de combler ces lacunes structurelles.
En outre, le faible niveau des pensions et les carences dans la qualité des services rendent le système de retraite peu attrayant et inefficace pour nombre de bénéficiaires. L’existence de multiples organes de gestion est également pointée du doigt, rendant difficile la mise en place d’une politique sociale cohérente et centralisée.
Avec cette réforme, le gouvernement entend poser les bases d’une politique sociale unifiée, solidaire et plus inclusive, à la hauteur des aspirations des travailleurs sénégalais.
aps
Présidence Fédération sénégalaise de football : Mady Touré annonce officiellement sa candidature
