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Police nationale : les 312 libérés, anciens militaires de la police, interpellent le nouveau ministre de l’intérieur et réclament justice ou leur réintégration


Rédigé le Mardi 14 Octobre 2025 à 15:51 | Lu 12 fois | 0 commentaire(s)



 
 
Dans un contexte tendu marqué par la libération soudaine de 312 Policiers Adjoints Volontaires (PAV) de la 7ᵉ génération en avril dernier, nombreux sont les anciens militaires et agents de soutien à la Police nationale à dénoncer une injustice profonde. Alors que les autorités invoquent la « fin de contrat », les policiers concernés affirment n’avoir jamais reçu de notification formelle, et réclament aujourd’hui non seulement la reconnaissance de leurs droits, mais aussi leur réintégration dans les rangs de la force de sécurité. Ce scénario, déjà évoqué dans la presse sénégalaise, illustre les fractures entre décisions administratives et attentes légitimes des personnels de sécurité.

les 312 anciens PAV exigent justice et retour au service

La tension monte depuis l’annonce de la libération des 312 membres de la première cohorte des Policiers Adjoints Volontaires (PAV). Ces jeunes, recrutés en 2021 comme soutien à la Police nationale, ont été « libérés » sous prétexte d’une fin de contrat, selon un communiqué de la Direction générale de la Police nationale (DGPN). Toutefois, les intéressés contestent vigoureusement cette justification, affirmant qu’aucune notification écrite ne leur a été remise, ni sur la nature de leurs engagements, ni sur une échéance contractuelle.

Dans une lettre collective adressée au ministre de l’Intérieur le 9 octobre dernier, ces anciens militaires rappellent qu’ils furent recrutés avec des dossiers réglementaires complets et qu’ils ont servi activement pendant quatre années. Ils soulignent par ailleurs le paradoxe suivant : les promotions suivantes, recrutées selon des critères distincts, continuent à être maintenues en fonction tandis que leur propre cohorte est évincée. Ils exigent donc leur réintégration ou, à défaut, le paiement intégral de leurs droits et indemnités. Le dossier ne s’arrête pas là. Le 28 avril 2025, la DGPN avait selon leur lettre, émis une note invitant les PAV récemment libérés à compléter un dossier administratif dans un délai de huit jours. 
Cette démarche avait été perçue par les 321 anciens policiers comme un signe de bonne volonté de l’État pour rouvrir la voie à une réintégration partielle, voire une requalification de leur statut.
 


Du côté politique, la polémique avait aussi enflé. Le premier ministre Ousmane Sonko avait dénoncé un recrutement « sur des bases politiques » et fustigé l’absence de justifications précises dans les documents officiels.

 À ce jour, aucune déclaration explicite de l’ancien et tout nouveau ministre de l’Intérieur n’est venue clarifier la situation. L’enjeu dépasse le sort de ces 312 policiers libérés : il touche à la crédibilité des mécanismes de recrutement des forces de sécurité, à la transparence administrative et à la reconnaissance des droits acquis par la fonction publique. La communauté policière et l’opinion publique observent avec attention les prochains gestes du gouvernement, notamment le tout nouveau ministre. 
 
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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