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PACASEN : Guy Marius Sagna interpelle le gouvernement sur l'avenir du programme de gouvernance Territoriale


Rédigé le Mercredi 22 Octobre 2025 à 19:01 | Lu 15 fois | 0 commentaire(s)



Le député Guy Marius Sagna de la XVe législature a adressé une question écrite au gouvernement sénégalais concernant l'avenir du Programme d'Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN), qui touche à sa fin en décembre 2026.
Dans sa correspondance, l'élu partage ses préoccupations face aux inquiétudes que suscite cette situation chez certains citoyens, notamment dans les communes ayant bénéficié des acquis du programme.
Cinq questions stratégiques pour la gouvernance locale
Le député a articulé son interpellation autour de cinq axes majeurs touchant à la pérennisation des acquis du PACASEN et à l'autonomisation des collectivités territoriales.
La continuité des acquis du PACASEN
Guy Marius Sagna interroge le gouvernement sur les mécanismes institutionnels et financiers prévus pour assurer la continuité des acquis du PACASEN après sa clôture. Il cite notamment l'exemple de Bignona, une commune ayant démontré une performance élevée en matière de gouvernance locale grâce au programme.
Un PACASEN 2 en perspective ?
Le parlementaire souhaite savoir si l'État envisage un programme de type "PACASEN 2". Dans l'affirmative, il demande des précisions sur le calendrier de mise en œuvre et les objectifs prioritaires qui seraient visés.
 Réformes pour l'autonomie financière des collectivités
L'élu s'intéresse aux réformes prévues pour garantir une autonomie financière plus robuste des collectivités territoriales. Il évoque notamment deux pistes : l'élargissement de l'assiette fiscale locale et la simplification des procédures de recouvrement.
L'appui technique post-PACASEN
Guy Marius Sagna questionne également le maintien de l'accompagnement technique aux communes après la fin du programme. Il demande si le ministère en charge des Collectivités territoriales ou l'Agence de Développement Municipal (ADM) continueront à fournir un appui, particulièrement dans les domaines de la planification participative, de la transparence budgétaire et du suivi-évaluation.
 Institutionnalisation du Mécanisme de Gestion des Plaintes
Enfin, le député souhaite savoir si le gouvernement prévoit d'institutionnaliser le Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) dans toutes les collectivités locales. Cette mesure viserait à assurer la redevabilité des exécutifs municipaux vis-à-vis des citoyens.
Un enjeu crucial pour la décentralisation
Cette interpellation intervient à un moment charnière pour la décentralisation au Sénégal. Le PACASEN, qui a contribué au renforcement des capacités de nombreuses communes dans la gestion des affaires locales, arrive à son terme en 2026. Les questions soulevées par le député touchent donc au cœur des préoccupations des acteurs de la gouvernance locale.
La réponse du gouvernement sera attendue avec intérêt par les élus locaux et les citoyens des collectivités territoriales qui ont bénéficié du programme.
Auteur: Seneweb-News



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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