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Insécurité à Thiès : Dr Babacar Diop Interpelle Le Directeur Général De La Police Nationale


Rédigé le Mercredi 6 Août 2025 à 11:29 | Lu 10 fois | 0 commentaire(s)



Le mardi 5 août 2025, Dr Babacar Diop, maire de la commune, s’est rendu dans le quartier de Darou Salam. Il avait pour objectif de présenter ses condoléances à la famille de Mme Ndoumbé Ndiaye. Âgée de 41 ans, cette mère de famille a été tuée alors qu’elle se rendait au marché central à l’aube. Un drame qui, selon ses proches, s’est produit aux environs de 5 heures du matin. Face aux proches de la victime, le maire n’a pas dissimulé son émotion. « Nous ne pouvons pas banaliser ces actes », a-t-il martelé.
La scène s’ajoute à une série noire dans lacapitale du rail. Un vendeur de conteneurs, attaqué à son domicile, a été délesté de 7 millions de francs CFA. Un jeune conducteur de moto-taxis Djakarta, brûlé vif à proximité du lycée El Hadji Malick Sy, a succombé à ses blessures. Pour le maire, l’heure n’est plus aux constats.
Face à cette montée de l’insécurité, Dr Babacar Diop annonce une action immédiate. Une lettre sera transmise au Directeur général de la Police nationale. Une démarche officielle, motivée par un constat limpide : « Avec près de 500 000 habitants, la ville ne dispose actuellement que de deux commissariats et trois postes de police », indique le communiqué de la mairie qui dénonce, par ailleurs, une présence policière « largement insuffisante » au regard de la pression démographique et de l’évolution des menaces.
Dans ce contexte, l’élu local prône une approche structurée. Il envisage la création de polices d’arrondissement, l’installation de nouveaux postes de police, l’intensification des patrouilles mixtes, mais aussi une implication accrue des citoyens à travers des comités de vigilance.
La question de la coordination sécuritaire entre les différentes forces est également posée. En périphérie de Thiès, certaines zones échappent à la couverture de la police nationale, relevant de la gendarmerie ou d’autres communes administratives. Dr Diop y voit une faille dans le maillage sécuritaire. Il plaide pour une meilleure articulation entre les dispositifs, notamment aux frontières intercommunales.
Dans le même souffle, le maire a insisté sur un facteur souvent négligé : l’éclairage public. À ce sujet, il rappelle que Darou Salam, où s’est produit le meurtre de Mme Ndiaye, compte plus de 6 000 ménages. Ce quartier a été le premier bénéficiaire du programme d’éclairage initié par la municipalité. Un effort louable, mais qu’il faut généraliser.
Le maire de Thiès appelle aussi à agir sur d’autres leviers. Investir dans les espaces de loisirs, revitaliser la vie sociale, encadrer la jeunesse. 
Autre sujet sensible abordé dans son intervention celui des flux migratoires. La ville de Thiès, par sa position stratégique, accueille régulièrement des personnes venues de régions instables du continent. Le maire prévient : « Thiès est une ville d’accueil et une ville par essence africaine. Mais nous devons anticiper les changements démographiques et les défis qu’ils posent ». Il invite les autorités à encadrer ces dynamiques pour prévenir les tensions sociales.




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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
Mais la CENTIF pointe aussi de nouvelles méthodes de blanchiment : « Nous observons désormais des escroqueries sur les deniers publics via des sociétés écrans et prête-noms, l’exploitation des plateformes de jeux en ligne, la manipulation de contrats d’assurance-vie, des transferts occultes dans le secteur extractif et un recours croissant aux cryptomonnaies », alerte le rapport.
En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



Best Fm Tv en Live : Emission Jottayu Mouride Sadikh du 11 juillet 2025 par imam Abdoulaye thiam