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"Il est difficile de parler présentement au Sénégal" (Par Moussa Tine)


Rédigé le Samedi 7 Décembre 2024 à 04:03 | Lu 9 fois | 0 commentaire(s)



"Il est difficile de parler présentement au Sénégal" (Par Moussa Tine)
Il est difficile de parler présentement au Sénégal, même lorsque vous dites des choses qui sont en faveur du régime. Les gens ne lisent pas. Ils prennent juste position en fonction de l’auteur de la publication.
 
Ce pays a une histoire et des institutions qui ont traversé tellement de soubresauts.
 
La tendance des décisions rendues par les juges sur la question des bureaux paritaires s’oppose à ce qui a été fait à l’Assemblée nationale lors de la mise en place de son bureau. La décision du conseil permettra certainement d’unifier la jurisprudence et de régler définitivement la question des bureaux paritaires. En tous les cas, la majorité parlementaire ne peut nullement se donner un poste de vice-président que ses suffrages ne lui permettent pas d’avoir. C’est comme si un parti qui n’a juste que le coefficient électoral voulait envoyer deux députés à l’Assemblée.
 
Escamoter la démission du gouvernement au lendemain d’élections législatives en annonçant juste que le Président de la République a renouvelé sa confiance au gouvernement est un très mauvais précèdent à la fois pour le Président de la République ainsi que pour le Premier Ministre surtout dans le contexte actuel. La démission de courtoisie qui est une coutume, a une fonction pacificatrice du jeu politique et de mise en cohérence des institutions. Le mot coutume ici n’a pas un sens littéraire, il a une signification et une valeur juridiques.
 
L’enveloppe que l’Etat verse à la presse n’est pas une aide et c’est plus qu’une subvention. En réalité, c’est même une obligation pour l’Etat, une obligation qui découle de la Constitution. En vertu de l’article 8 de la Constitution, les citoyens ont droit à une information PLURIELLE. Et l’Etat verse une enveloppe à la presse privée pour garantir ce droit constitutionnel à une pluralité de sources d’information. De la même façon l’Etat verse des subventions aux écoles privées pour garantir le droit à l’éducation.
On fait mieux quand on sait pourquoi on fait.
Tout le reste est mieux discuté par la suite.



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Ousmane Sonko Propose la Fusion de l’IPRES et de la CSS pour Réformer le Système de Protection Sociale

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a proposé une réforme majeure du système de protection sociale sénégalais, en appelant à une éventuelle fusion entre l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de sécurité sociale (CSS).

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Le chef du gouvernement a dressé un constat préoccupant : de nombreuses catégories de citoyens sont encore exclues du système actuel, notamment les travailleurs non salariés et ceux évoluant dans le secteur informel. Les tentatives d’élargissement de la couverture sociale n’ont pas permis de combler ces lacunes structurelles.

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aps

 


Présidence Fédération sénégalaise de football : Mady Touré annonce officiellement sa candidature

Présidence Fédération sénégalaise de football : Mady Touré annonce officiellement sa candidature
C’est à l’occasion d’une double fête religieuse marquée par la Tabaski et la Pentecôte, que Mady Touré a choisi de s’adresser aux présidents de club et de ligue pour leur présenter ses vœux… et une annonce majeure : sa candidature officielle à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
Dans une déclaration empreinte d’émotion et d’ambition, le président de Génération Foot a exprimé sa volonté d’ouvrir un nouveau chapitre pour le football sénégalais. Fort de son expérience dans la formation, l’encadrement des jeunes et la rigueur managériale, Mady Touré affirme vouloir mettre ses compétences au service d’une fédération plus forte, plus inclusive et tournée vers l’avenir.
« Mon ambition est de mettre en pratique une vision claire et audacieuse pour l’avenir de notre football, avec des bases solides et durables », a-t-il déclaré.
La candidature de Mady Touré se veut collaborative. Il propose une gouvernance plus lisible, recentrée sur les clubs, mais aussi plus dynamique et ouverte à tous les acteurs : femmes, jeunes, amateurs, professionnels, arbitres, supporters, médias…
Son programme, encore en gestation, se veut le fruit d’une « intelligence collective » et d’une concertation élargie. Il met l’accent sur la formation, l’emploi, la compétitivité et les partenariats structurants, afin de bâtir une stratégie pérenne et équitable.
Mady Touré a également annoncé qu’un lancement officiel de sa campagne aura lieu avant le 30 juin, avec à la clé la présentation détaillée de son programme. Les présidents de club et de ligue recevront prochainement une invitation personnalisée à cet événement.
Il conclut son message par un appel à l’unité et à l’action collective : « Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir radieux pour notre football. »
Avec cette déclaration, la course à la présidence de la FSF s’anime un peu plus et les prochaines semaines s’annoncent décisives pour le futur du football sénégalais.


Serigne Sam Mbaye - ADOUNA