«Le ministère des Finances a mis en place toute une stratégie de mobilisation des ressources, pour aller vers le financement de cette contribution qui met en avant les besoins en adaptation du Sénégal et les besoins également pour le Sénégal de réduire ses émissions, tout en étant dans des mesures gagnant-gagnant, pour le développement du Sénégal et également, pour la mise en œuvre du PSE», a souligné Mme Sarr Madeleine Diop, Cheffe de la Division Climat au ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.
Mme Madeleine Diop était venue représenter, à cette rencontre, le ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye, empêché. Selon la Cheffe de Division Climat au ministère de l’Environnement, du Développement durable et da le Transition écologique, «ces mécanismes de financement sont nécessaires, parce que nous savons que l’adaptation coûte cher ; nous le voyons tous les jours, les inondations chaque année qui se passent au Sénégal. L’Etat met beaucoup de ressources financières».
Ainsi, avec une hausse imminente des températures, note Mme Sarr, «nous sommes tenus d’intégrer dans nos politiques publiques de développement, la question climatique. Que ce soit pour l’adaptation et pour l’atténuation, mais également tout ce qui tourne autour de ce qu’on appelle, le renforcement de capacités et le transfert de technologies», a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, face à un monde qui est appelé à émettre de moins en moins de gaz à effet de serre, la représentante du ministère de l’Environnement et du Développement durable à ce forum, trouve que «cela mérite de préparer toute notre économie, tout en étant gagnant-gagnant, vers cette trajectoire où le monde doit aller, pour préserver notre planète».
«Il faut maîtriser les coûts de l’adaptation, les coûts des risques des catastrophes auxquels le monde va faire face. Il nous faut maîtriser la température du monde d’ici 2050», a conclu Mme Diop.