“Nous allons dialoguer avec les députés de l’Assemblée [nationale], afin d’obtenir les droits qui nous reviennent“, a indiqué Amsatou Sow Sidibé, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal (CNDH).
Selon elle, ”ces échanges doivent avoir un impact concret sur la législation sénégalaise“.
”Cet atelier vise à renforcer la protection des droits de l’homme, en soutenant une réflexion parlementaire sur les réformes du droit sénégalais, conformément aux normes nationales et internationales”, a-t-elle expliqué.
”Nous devons avancer dans le processus de vote des lois : nous ne pouvons ni stagner, ni reculer”, a-t-elle poursuivi.
Le député Abdoulaye Tall, président de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains de l’Assemblée nationale, estime qu’en dépit des efforts consentis, “les niveaux de MGF stagnent depuis deux décennies”.
Selon lui, ”il est temps que les parlementaires intensifient leur engagement pour une application stricte et rigoureuse de la loi”.
”Les parlementaires s’engagent à faire avancer les réformes structurelles nécessaires pour mieux défendre les droits des femmes et des enfants”, a-t-il poursuivi.