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Conclusion des assises de la justice : Bassirou Diomaye Faye s'engage à moderniser le système judiciaire


Rédigé le Vendredi 5 Juillet 2024 à 04:58 | Lu 10 fois | 0 commentaire(s)



Conclusion des assises de la justice : Bassirou Diomaye Faye s'engage à moderniser le système judiciaire
Acteurs de la justice et de la société se sont réunis pendant une semaine (du 28 mai au 4 juin) afin d’échanger et de trouver des solutions consensuelles sur les réformes de la justice. Un travail dont le fruit a été présenté ce jeudi 4 juillet au palais de la République pour la restitution des conclusions de ces concertations au chef de l’Etat.
 
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a, dans son discours, tenu à exprimer sa gratitude envers tous les participants à ces concertations, en réservant une mention spéciale au facilitateur général, le Professeur Babacar Gueye. Il a insisté sur l'importance du rôle de ce dernier dans la conduite des travaux dans un climat de sérénité. « Je voudrais, à l’entame de mon propos, remercier tous les acteurs des assises de la justice en réservant une mention particulière à tout le directoire pour leur disponibilité, leur patriotisme et leur sens du devoir », a-t-il dit.
 
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a ensuite mis en exergue la nécessité de renouveler constamment les institutions pour garantir leur adéquation avec les exigences de l'État de droit en affirmant que « la justice doit toujours être questionnée, critiquée, renouvelée et refondée ». Il a rappelé que ces assises ont été l'occasion de réconcilier le pays avec ses traditions de délibérations collectives et de concertations citoyennes, un processus essentiel pour renforcer les fondements démocratiques de la nation.
 
Le président a également indiqué la nécessité d'avoir des institutions « justes », « légitimes », « robustes » et « fonctionnelles » pour garantir l'efficacité, la stabilité et l'indépendance de la justice.
 
Le chef de l'État a mis en avant les objectifs principaux de son mandat en matière de justice, en rappelant que « dès notre accession à la magistrature suprême, nous avons voulu placer la justice au cœur de nos priorités ». Il a insisté sur le rôle fondamental de la justice dans la protection des droits et des libertés, et la nécessité de la moderniser pour répondre aux attentes de la société.
 
La cérémonie a également été l'occasion pour le président de remercier le comité scientifique des assises pour leur travail « acharné » dans la rédaction du rapport final. « Au nom de la Nation entière, soyez remerciés de votre travail acharné pour vos travaux sur la réforme et la modernisation de la justice », a-t-il déclaré en indiquant l'importance de cette étape dans le processus de réforme systémique et innovante attendu par le « peuple ».
 
Les assises ont réuni plus de quatre cents participants de divers secteurs, incluant magistrats, anciens détenus, représentants des forces de sécurité, universitaires, et autres acteurs de la société civile. Cette diversité a été saluée par le président de la république, qui a exprimé son appréciation pour l'engagement national dans la marche des institutions et la construction d'une justice qui s’identifie au peuple.
 
Le chef de l’Etat a révélé que le rapport final des assises contient de nombreuses recommandations pour réformer le système judiciaire, parmi lesquelles la refonte du conseil supérieur de la magistrature, la mise à jour des lieux de détention, l'africanisation des symboles de la justice, et la création de nouvelles institutions comme la haute autorité de la justice et la cour constitutionnelle. Bassirou Diomaye Diakhar Faye a exprimé sa détermination à mettre en œuvre ces réformes, en déclarant que : « l’heure des transformations systémiques de notre justice a sonné ».
 
Dans son mot de la fin, le président a appelé à une coopération collective pour soutenir les efforts de réforme et modernisation de la justice en invitant l'ensemble des acteurs à contribuer activement à ce processus.
 
 
 



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »



TAKUSSANOU SAFAR



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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
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Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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