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Cinq jours d’immersion présidentielle au coeur du Sénégal: Bassirou Diomaye Faye en prise directe avec les terroirs


Rédigé le Lundi 18 Août 2025 à 04:40 | Lu 3 fois | 0 commentaire(s)



Durant cinq jours, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est immergé dans les terroirs du Sine-Saloum et du Niombato, privilégiant la discrétion, l’authenticité, la proximité avec les communautés, la valorisation des savoir-faire locaux et la préservation des écosystèmes. Entre marche aux côtés des lions du parc de Fathala et rencontres avec les « reines de l’eau » et reboisement de la mangrove, le chef de l’Etat, à travers ce périple, a voulu mettre en avant l’importance de l’agriculture traditionnelle, du tourisme local et de la préservation des écosystèmes. Un voyage qui allie symboles forts et actions concrètes en faveur d’un développement durable enraciné dans les territoires.
Au cœur du Sénégal profond, le chef de l’État a choisi de consacrer cinq jours à une immersion, non pour s’éloigner des affaires du pays, mais pour se rapprocher de son essence : ses terres, ses eaux, ses habitants. Cinq jours de rencontres et d’écoute, au milieu des paysages du terroir, en dialogue avec les forces vives et au contact direct d’une nature généreuse, parfois menacée. Il a voulu un déplacement discret, presque intime, afin de privilégier la simplicité des rencontres, la spontanéité des échanges et la vérité des lieux visités. Loin de tout formalisme, chaque étape a été pensée pour laisser place à l’authenticité et à la profondeur des moments partagés. Plutôt que de franchir les frontières, il a choisi d’ancrer ce moment de respiration dans son propre pays. Un choix qui illustre une conviction forte : la richesse du Sénégal se trouve dans ses territoires, dans ses savoir-faire, et dans ce tourisme local qu’il souhaite voir grandir – un tourisme qui parle autant aux Sénégalais qu’aux visiteurs du monde entier, et qui figure en bonne place dans l’Agenda national de transformation « Vision Sénégal 2050 ».
Fathala : au royaume des lions
La première étape a mené le Président à la réserve naturelle de Fathala, entre Toubacouta et la frontière gambienne. Là, au milieu d’une savane soigneusement préservée, il a marché aux côtés des lions. L’image est forte : un chef de l’État au contact direct de la faune sauvage, attentif à la vitalité des animaux et admiratif de l’entretien rigoureux dont ils bénéficient. Cette réserve témoigne non seulement d’un savoir-faire en matière de préservation, mais aussi de la passion de ceux qui y œuvrent pour la diversité de la faune et de la flore.
Un retour à la terre
Un peu plus loin, dans un champ de mil, le Président a marqué un arrêt. Geste simple, presque instinctif, qui résonne comme un retour à ses origines paysannes. L’agriculture, pour lui, n’est pas qu’un pilier de l’économie nationale : c’est une mémoire vivante, un art du temps long, un lien invisible entre les générations. Ce moment de contact avec la terre a valeur de symbole, rappelant que le développement durable du pays s’enracine dans ses cultures et ses traditions agricoles.
Au fil des bolongs : la rencontre des « reines de l’eau »
Le voyage s’est poursuivi sur les eaux calmes et sinueuses du Sine-Saloum. Le Président a rejoint l’île Sipo, visité l’aire marine protégée de Bamboung, avant de s’arrêter au centre ostréicole de Némaba. Là, les femmes de la localité, surnommées « reines de l’eau », cultivent les huîtres avec un savoir-faire transmis et adapté au fil des générations. Écouter leurs récits, mesurer leur courage, découvrir leur potentiel économique et environnemental : autant de moments qui soulignent la richesse de ce Sénégal qui conjugue tradition et innovation.
Toubacouta : dialogue avec les forces vives
À Toubacouta, le Chef de l’État a été accueilli par le maire, le chef de village, l’imam, la représentante des femmes et le président de l’association pour le développement local. Les échanges ont été directs et francs, dans un esprit d’écoute mutuelle. Les doléances exprimées, les projets évoqués, les défis identifiés traduisent l’énergie d’un territoire qui aspire à mieux valoriser ses atouts. Ce moment de dialogue illustre la volonté présidentielle de maintenir un lien vivant avec les communautés, loin des discours abstraits.
Planter pour l’avenir
Le séjour s’est conclu par un geste concret et porteur d’espoir : le reboisement de la mangrove, écosystème vital pour la biodiversité et la protection des côtes. Aux côtés de la responsable d’un hôtel local, le Président a planté de jeunes pousses, symbole d’une vision qui dépasse le court terme. L’entretien qui a suivi a abordé les réalités du secteur touristique dans la région : ses fragilités, mais aussi l’immense potentiel encore inexploité du Niombato et du Sine-Saloum.
Un message clair
En cinq jours, le Chef de l’État a mêlé contemplation et action, immersion et réflexion. Ce voyage discret, mais intense, a été une déclaration en actes : le développement du Sénégal ne se pense pas uniquement depuis un bureau, il se vit au contact de ses territoires, de ses habitants, et de sa nature. C’est là, dans le dialogue avec les communautés et dans la valorisation de ses richesses locales, que se dessine un avenir durable, souverain, juste et prospère.
Auteur: LE SOLEIL



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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

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La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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