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Blocage de la circulation des trains à Thiès :Les raisons de la colère des anciens cheminots


Rédigé le Lundi 13 Octobre 2025 à 14:39 | Lu 9 fois | 0 commentaire(s)



Les échanges entre les anciens cheminots et le Directeur général des Chemins de fer du Sénégal (CFS) ont été très tendus. Après des années de réclamations pour le reversement de leurs pensions de retraite, en vain, les anciens travailleurs des CFS ont décidé ce lundi de paralyser les activités du chemin de fer. Ils se sont rassemblés et ont occupé la voie ferrée au niveau de la gare ferroviaire, afin d’empêcher les trains de circuler. Assis presque au sol, ces vieux sont déterminés dans leur combat. Ils sont prêts à mourir pour avoir gain de cause.Et quand le Directeur général des CFS, Ibrahima Bâ, a appris ces mouvements, il en a informé le préfet du département de Thiès, Mame Less Cabou.
Les deux se sont rendus sur les lieux pour échanger avec les anciens cheminots. Et leurs discussions ont été rudes. Parce qu’au moment où ces autorités cherchaient à calmer le jeu et à convaincre ces manifestants de surseoir à leur combat, les anciens faisaient presque la sourde oreille. Ces vieux ne veulent plus de négociations venant de quiconque. Tout ce qu’ils veulent, c’est le reversement immédiat de leurs pensions, derrière lesquelles ils courent depuis des années. « Nous n’allons pas libérer le chemin de fer. Nous allons passer toute la journée ici pour paralyser les activités des trains. Qu’on fasse venir des policiers pour nous jeter des grenades lacrymogènes, mais nous n’allons pas abandonner. On est prêts à mourir pour obtenir notre dû. Nous ne voulons plus de négociations ni de promesses », ont laissé entendre les anciens cheminots.
Face à cela, le préfet du département de Thiès, Mame Less Cabou, a rassuré les anciens cheminots que le Premier ministre Ousmane Sonko a pris en compte leurs problèmes et qu’une solution sera trouvée. Il a ainsi demandé à ses retraités de garder le calme et de toujours mettre en avant le dialogue. Pour sa part, le Directeur général des CFS a promis de faire de son mieux pour que ce problème soit réglé. « Depuis mon arrivée à la direction, j’ai tenu beaucoup de réunions avec les anciens cheminots et j’ai pris l’engagement de les soutenir dans ce combat. Ce problème, c’est entre les cheminots et le ministère des Finances, mais cela concerne aussi les CFS. Je sais les difficultés que vous rencontrez. J’éprouve même de la peine à chaque fois que je me mets face à vous », a dit Ibrahima Bâ. Avant de garantir que le gouvernement est en train d’étudier ce dossier et que ça avance dans le bon sens.
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Thiès : le maire Babacar Diop interpelle les entreprises minières sur l’impact environnemental et social

Lors des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de Thiès, Babacar Diop, a appelé les sociétés minières à respecter l’environnement, les infrastructures et la vie des populations.

 

À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées portes ouvertes sur le secteur minier, le maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a lancé un appel solennel aux entreprises minières de la région pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux et sociaux.

« Les entreprises doivent respecter notre environnement. Elles ne doivent pas détruire nos routes, ni fragiliser le rail, ni mettre en danger des vies alors qu’elles brassent des milliards », a déclaré le maire, regrettant les impacts visibles de l’activité minière sur la ville et ses habitants.

Dans son intervention, Dr Babacar Diop a insisté sur la nécessité d’une justice sociale et d’une prise en considération des populations locales. « C’est un appel du cœur pour penser à ces pauvres gens, Monsieur le Ministre », a-t-il lancé.

Le maire a conclu son discours en rappelant que certaines richesses naturelles sont inestimables et ne sauraient être monnayées : « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter. Vous ne pouvez pas acheter le vent, le soleil ou la pluie… »




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Fraude et corruption : la CENTIF confie 46 affaires majeures au Procureur

La Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) frappe fort en 2024. Son rapport annuel, rendu public cette semaine, met en évidence une véritable montée en puissance du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). La sortie du Sénégal de la liste grise du Groupe d’Action financière (GAFI) le 25 octobre 2024 marque une étape décisive dans ce combat.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La CENTIF a enregistré 928 déclarations d’opérations suspectes (DOS) en 2024, soit une hausse de 15 % par rapport à 2023. Les banques et établissements financiers demeurent les principaux acteurs de la vigilance, représentant 83 % des signalements. Les déclarations de transactions en espèces (DTE), obligatoires pour les opérations supérieures à 15 millions de FCFA, ont explosé de 151 %, passant de 17 millions à 42,7 millions FCFA.
Le rapport révèle que fraude, corruption et infractions fiscales restent les principales cibles du dispositif. La fraude domine les signalements (60 % des cas), suivie de la corruption et des infractions fiscales. En revanche, les cas de faux et usage de faux ou de contrebande ont reculé.
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En matière judiciaire, la CENTIF a transmis 46 dossiers au Procureur du Pool judiciaire financier, contre un nombre inférieur l’an passé. Les classements sans suite ont reculé de 36 %, traduisant « une meilleure qualité des analyses », note le président Cheikh Mouhamadou Bamba Siby dans l’avant-propos du document.
Depuis son inscription sur la liste des juridictions sous surveillance en janvier 2021, le Sénégal s’était engagé à mettre en œuvre 49 mesures correctives. Selon Cheikh Mouhamadou Bamba Siby, « l’atteinte de ces résultats est le fruit d’une synergie entre les acteurs nationaux et les partenaires internationaux ». Une performance qui pourrait bien consolider la réputation du pays sur la scène financière mondiale.


Hajj 2026 : ouverture des préinscriptions dès le 1er octobre au Sénégal

La Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam (Dgp) a annoncé le lancement des préinscriptions pour le Hajj 2026. À partir du mercredi 1er octobre, les candidats pourront s’inscrire dans toutes les agences de la Banque Islamique du Sénégal (BIS).

Pour cette édition, le coût du pèlerinage a été fixé à 4 300 000 francs CFA. Les pèlerins auront le choix entre deux modalités de paiement : un règlement en une seule fois ou un paiement échelonné. Dans ce dernier cas, un premier versement de 2 300 000 francs CFA sera exigé, suivi d’un second versement de 2 000 000 francs CFA.

La Dgp précise que ces préinscriptions interviennent avant la publication du package officiel 2026, lequel détaillera les prestations incluses dans l’organisation du pèlerinage.



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