Selon le ministère, dans le cadre du renforcement de la sécurisation des examens, un dispositif spécifique est en place depuis la session 2024. Ainsi, les corrigés sont transmis de façon progressive et exclusivement par voie électronique aux Inspecteurs d’académie, uniquement après la fin de chaque épreuve.
Le communiqué précise que les 18 candidats de Louga et les 6 autres de Mbour qui ont été surpris avec des corrigés n’avaient en réalité que des versions manuscrites, et non les corrigés officiels portant le cachet de la Direction des Examens et Concours (DEXCO). Ces cas isolés représentent seulement 0,012% des 188.151 candidats ayant effectivement composé cette année.
Les candidats pris en flagrant délit de fraude ont été exclus, conformément aux textes régissant les examens. Leur cas a été traité en coordination avec les Inspecteurs d’éducation et de formation (IEF) ainsi que les Inspecteurs d’académie (IA). Le ministère rassure toutefois que ces incidents n’ont eu aucun impact sur le bon déroulement global de l’examen.
Face à cette situation, le ministère appelle à la responsabilité et à la prudence dans le traitement et la diffusion d’informations relatives aux examens nationaux. Toute désinformation, prévient-il, risque de compromettre les efforts entrepris pour assurer la transparence et la crédibilité du processus.
Enfin, le ministère réaffirme son engagement à faire la lumière sur ces faits et promet de tenir le public informé par les canaux officiels. Il insiste sur la nécessité de préserver les valeurs d’intégrité et d’honnêteté, en rappelant que ces cas isolés de tricherie n’entachent pas le système d’évaluation dans sa globalité.