Thierno Bocoum, président d’AGIR-LES LEADERS, a publié ce mardi une critique acerbe de l’affaire judiciaire impliquant l’artiste sénégalais Waly Seck, accusé d’avoir détourné des fonds publics avant d’être blanchi après une simple vente de voiture légale et traçable. Pour Bocoum, cette affaire révèle une dérive judiciaire où « la justice est transformée en scène de spectacle au détriment de la dignité des citoyens », stigmatisant un « baobab de la musique sénégalaise » au nom d’une traque sélective.« L’opinion nationale est restée en haleine en voyant l’un de ses plus grands ambassadeurs culturels mêlé à une affaire où son nom fut associé à des montants vertigineux », écrit Thierno Bocoum, soulignant que les plus prudents ont attendu, regrettant qu’un artiste incarnant la fierté sénégalaise soit fragilisé par de telles accusations.
Lors de son audition, Waly Seck a expliqué qu’il s’agissait d’une transaction privée, confirmée par ses avocats comme parfaitement légale. Pourtant, « l’humiliation était déjà consommée dans l’opinion », avec une caution versée, des concerts annulés, la perte de sa voiture et une réputation écornée, qu’aucune procédure ne réparera totalement.Bocoum dénonce un contraste insoutenable : « Pendant ce temps, le régime distribue sans vergogne des milliards de fonds politiques, sans contrôle ni reddition de comptes, tout en traquant les transactions privées d’un artiste qui n’a fait que vendre un bien personnel. »
Il compare cela aux citoyens comme Badara Gadiaga et Abdou Nguer, « croupissant derrière les barreaux pour avoir simplement exprimé leur opinion », et qualifie certains de « chanceux » car d’autres ont été privés de liberté provisoire. « Cette affaire illustre une dérive grave, celle d’une justice transformée en scène de spectacle au détriment de la dignité des citoyens. La justice n’est pas l’humiliation. L’autorité n’est pas la stigmatisation », martèle-t-il.
Pour le président d’AGIR-LES LEADERS, « le respect des citoyens, surtout lorsqu’ils portent l’image du Sénégal au-delà des frontières, est une exigence démocratique ». Il conclut que « ce n’est pas Waly Seck qui sort affaibli de cette affaire mais l’image d’un régime qui a choisi l’excès et l’humiliation là où il aurait pu choisir la mesure et la dignité », qualifiant l’ensemble de « honteux ».
Lors de son audition, Waly Seck a expliqué qu’il s’agissait d’une transaction privée, confirmée par ses avocats comme parfaitement légale. Pourtant, « l’humiliation était déjà consommée dans l’opinion », avec une caution versée, des concerts annulés, la perte de sa voiture et une réputation écornée, qu’aucune procédure ne réparera totalement.Bocoum dénonce un contraste insoutenable : « Pendant ce temps, le régime distribue sans vergogne des milliards de fonds politiques, sans contrôle ni reddition de comptes, tout en traquant les transactions privées d’un artiste qui n’a fait que vendre un bien personnel. »
Il compare cela aux citoyens comme Badara Gadiaga et Abdou Nguer, « croupissant derrière les barreaux pour avoir simplement exprimé leur opinion », et qualifie certains de « chanceux » car d’autres ont été privés de liberté provisoire. « Cette affaire illustre une dérive grave, celle d’une justice transformée en scène de spectacle au détriment de la dignité des citoyens. La justice n’est pas l’humiliation. L’autorité n’est pas la stigmatisation », martèle-t-il.
Pour le président d’AGIR-LES LEADERS, « le respect des citoyens, surtout lorsqu’ils portent l’image du Sénégal au-delà des frontières, est une exigence démocratique ». Il conclut que « ce n’est pas Waly Seck qui sort affaibli de cette affaire mais l’image d’un régime qui a choisi l’excès et l’humiliation là où il aurait pu choisir la mesure et la dignité », qualifiant l’ensemble de « honteux ».
seneweb