Dans une déclaration transmise à la presse, l’organisation souligne que plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont la moitié est destinée à un usage unique, tandis que moins de 10 % de ce plastique est effectivement recyclé. Une situation alarmante qui n’épargne pas le territoire sénégalais, en particulier le Delta du Saloum, exposé de plus en plus aux déchets plastiques.
Un patrimoine naturel et culturel en péril
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis près de dix ans, le Delta du Saloum abrite une réserve de biosphère d’exception avec 200 îles et îlots, ainsi que des amas coquilliers et tumulus témoignant d’une présence humaine millénaire. Il comprend également un parc national inscrit comme premier site Ramsar transfrontière d’Afrique depuis 2008. Or, selon le CRADESC, cet écosystème unique est gravement menacé par l’invasion croissante des déchets plastiques, mettant en danger la biodiversité, la santé des populations riveraines et les équilibres écologiques.
Des mesures urgentes pour préserver l’environnement marin
Face à cette situation, le CRADESC plaide pour une approche basée sur l’économie circulaire, afin d’assurer une gestion durable des déchets plastiques dans la région. L’organisation appelle notamment à :
• Renforcer la collecte sélective des déchets plastiques, en ciblant prioritairement les plastiques durs et en encourageant les initiatives locales pour préserver l’environnement marin ;
• Créer des centres de recyclage dans les îles, afin de garantir aux communautés locales et aux espèces marines un cadre de vie sain ;
• Mettre en place des unités communautaires de valorisation des déchets, permettant non seulement de réduire la pollution, mais aussi de lutter contre l’érosion côtière, en valorisant les déchets plastiques pour la fabrication de pavés de construction, limitant ainsi l’extraction du sable marin.
À travers cette mobilisation, le CRADESC espère sensibiliser davantage les autorités et les populations sur l’urgence d’agir contre la pollution plastique et la nécessité de préserver les richesses écologiques du Sénégal pour les générations futures.
Un patrimoine naturel et culturel en péril
Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis près de dix ans, le Delta du Saloum abrite une réserve de biosphère d’exception avec 200 îles et îlots, ainsi que des amas coquilliers et tumulus témoignant d’une présence humaine millénaire. Il comprend également un parc national inscrit comme premier site Ramsar transfrontière d’Afrique depuis 2008. Or, selon le CRADESC, cet écosystème unique est gravement menacé par l’invasion croissante des déchets plastiques, mettant en danger la biodiversité, la santé des populations riveraines et les équilibres écologiques.
Des mesures urgentes pour préserver l’environnement marin
Face à cette situation, le CRADESC plaide pour une approche basée sur l’économie circulaire, afin d’assurer une gestion durable des déchets plastiques dans la région. L’organisation appelle notamment à :
• Renforcer la collecte sélective des déchets plastiques, en ciblant prioritairement les plastiques durs et en encourageant les initiatives locales pour préserver l’environnement marin ;
• Créer des centres de recyclage dans les îles, afin de garantir aux communautés locales et aux espèces marines un cadre de vie sain ;
• Mettre en place des unités communautaires de valorisation des déchets, permettant non seulement de réduire la pollution, mais aussi de lutter contre l’érosion côtière, en valorisant les déchets plastiques pour la fabrication de pavés de construction, limitant ainsi l’extraction du sable marin.
À travers cette mobilisation, le CRADESC espère sensibiliser davantage les autorités et les populations sur l’urgence d’agir contre la pollution plastique et la nécessité de préserver les richesses écologiques du Sénégal pour les générations futures.